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L'Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur

Les Fonds de recherche du Québec et le ministère de l’Enseignement supérieur viennent d'annoncer le lancement de l’Observatoire sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur. Plusieurs personnes de l’équipe RENARD sont cochercheuses dans le cadre de cette initiative porteuse qui sera codirigée par notre collègue Julie Lane de l’Université de Sherbrooke et Benjamin Gallais, chercheur au Centre d’Étude des COnditions de vie et des BESoins de la population (ÉCOBES) du Cégep de Jonquière.


Julie Lane répond à nos questions au sujet de cet observatoire qui fait la part belle au transfert de connaissances.

Quels sont les objectifs de l'Observatoire?

Nous chercherons à atteindre quatre objectifs principaux :

  1. développer des connaissances scientifiques par des recherches et une enquête sur la santé mentale étudiante et les pratiques prometteuses en santé mentale;

  2. contribuer à la formation et à la mobilisation des personnes étudiantes en lien avec la santé mentale;

  3. effectuer une vigie et une veille des pratiques prometteuses en promotion, sensibilisation, prévention et intervention en santé mentale;

  4. favoriser le transfert des connaissances par la mise en place de plusieurs activités pour accompagner ce vaste changement de culture.

Cet Observatoire sera une infrastructure de recherche et une infrastructure de transfert des connaissances afin d’accélérer le processus de transfert des connaissances.


Pourquoi mettre un tel accent sur le transfert des connaissances?

Les établissements postsecondaires disposent de très peu de données sur les pratiques prometteuses en santé mentale et sur les conditions optimales qui favorisent leur adoption, leur pérennisation et leur mise à l’échelle (à la grandeur d’un établissement ou dans plusieurs). De plus, la mise en place des pratiques visant à améliorer la santé mentale des personnes étudiantes implique un vaste changement de culture. Il ne suffit pas seulement de générer des résultats de recherche, mais également de favoriser leur utilisation pour contribuer à ce changement de culture. Les établissements ont besoin d’être accompagnés pour innover, mettre en œuvre, évaluer, pérenniser et mettre à l’échelle des pratiques. Le transfert des connaissances doit ainsi se retrouver dans les objectifs de l’Observatoire.


Les codirecteurs de l'Observatoire : Julie Lane et Benjamin Gallais


Quelles stratégies allez-vous mettre en place pour actualiser vos ambitions au regard du transfert des connaissances?

Tout d’abord, le transfert des connaissances est au cœur d’un axe de l’Observatoire afin d’en faire une priorité. Un plan de transfert des connaissances a également été élaboré. Ce plan s’inscrit en cohérence avec la vision des Fonds de recherche du Québec (FRQ) qui considère que les connaissances issues de la recherche doivent mener concrètement à l’action et à un changement ancré dans les préoccupations, besoins ou problèmes des milieux. Le plan permettra de rejoindre les personnes utilisatrices potentielles des résultats, dont les établissements d’enseignement supérieur. Il repose sur une collaboration étroite avec l’Initiative sur la santé mentale étudiante en enseignement supérieur qui a un mandat en transfert des connaissances. Ce plan mise également sur un Comité de suivi et de transfert des connaissances qui sera mis en place dès les premiers mois de l’Observatoire. Le plan mise enfin sur une approche participative qui implique des boucles de rétroaction auprès des comités de la gouvernance afin de favoriser l’implication des membres et d’actualiser une stratégie de transfert des connaissances intégrée réputée efficace.



Quelles places auront les personnes étudiantes au sein de l’Observatoire?

Nous mobiliserons et formerons un plus grand nombre de personnes étudiantes afin qu’elles deviennent des leaders de demain dans l’instauration de cultures de bienveillance et qu’elles constituent la relève scientifique et professionnelle en santé mentale. Plusieurs de ces dernières sont coresponsables d’axes afin qu’elles jouent un rôle central dans l’Observatoire (p. ex. : partager la réalité et les besoins des personnes étudiantes, faciliter la mobilisation d’autres personnes étudiantes, jouer un rôle de personnes ambassadrices dans leurs propres institutions et contribuer à influencer les travaux des axes).


Quels sont les partenaires au cœur de l’Observatoire?

Cet observatoire est une initiative résolument fédératrice qui mobilise 168 personnes, dont 100 personnes cochercheuses, 30 étudiantes, sept représentantes d’associations étudiantes, 13 coordonnatrices de recherche et 18 collaboratrices de milieux de pratiques. Elles proviennent principalement de 15 universités québécoises et de quatre Cégeps et de trois universités d’autres provinces ou pays.

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